Bricqueville, Armand-François-Bon-Claude

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Biographie : Militaire Fils d'un noble normand fusillé par les républicains au cri de “vive le roi !”, le comte de Bricqueville sortit de l'Ecole militaire de Fontainebleau sous-lieutenant de cavalerie. Nommé lieutenant des dragons en 1807, il fit comme aide de camp du général Lebrun les campagnes de Prusse, de Pologne, d'Espagne, de Russie et de France. Capitaine en 1808, chef d'escadron et officier d'ordonnance de Napoléon en 1812, lieutenant-colonel des lanciers de la garde en 1813, il se distingua sur tous les champs de bataille. A la chute de l'Empire, il voulut se retirer. Encore à la tête des lanciers, il croisa l'escorte prussienne qui accompagnait Louis XVIII. “Sire, votre majesté ne doit rentrer en France que sous la protection des français”, dit-il en accompagnant le roi jusqu'à Saint-Ouen, où il lui remit sa démission. Actif pendant les Cent-Jours, il fut gravement blessé par les Prussiens. Il prit part à plusieurs complots bonapartistes pendant les premières années de la Restauration. En 1827, il fut élu député de l'arrondissement de Valognes (Manche). Il siégea dans l'opposition, en adversaire irréconciliable des Bourbons. Réélu en 1830, il se félicita de la révolution de juillet, mais revint peu après dans l'opposition. Il fut réélu en 1831, 1834 et 1841. Quelques jours avant de mourir, gravement malade, il se fit porter à la Chambre pour demander que les restes du maréchal Bertrand fussent déposés aux Invalides, auprès de ceux de l'empereur.

Secteur d'activité : militaires, officiers
Période historique : Révolution