Biographie : Auteur dramatique et poète
Né à La Ferté-Milon, dans une famille bourgeoise, orphelin à quatre ans, Racine est élevé par sa grand-mère paternelle, janséniste liée à Port-Royal, qui lui fait faire ses études aux Petites-Ecoles où il se passionne pour le grec. Il débute dans la poésie (il écrit des odes) avant de donner sa première tragédie “La Thébaïde” (1664). En 1666, il rompt avec les milieux jansénistes et rencontre le succès, l'année suivante, avec “Andromaque”. Il susite polémiques et cabales, a pour soutiens le roi et les femmes et contre lui les libertins, Corneille et bien d'autres, dont son rival au théâtre, Prarond. En 1677, la duchesse de Bouillon fait applaudir la “Phèdre” de Prarond et fait siffler Racine à l'Hôtel de Bourgogne. Las de lutter, revenu à sa foi janséniste, Racine abandonne alors le théâtre et ne songe plus qu'à vivre en bon époux et en bon chrétien. Le roi en fait, avec Boileau, son historiographe en 1677. Racine ne sort de son recueillement que pour écrire, à la demande de Madame de Maintenon, pour les demoiselles de Saint-Cyr, “Esther” en 1689 et “Athalie” en 1691. Il meurt en 1699. Il est considéré comme le plus grand poète de son siècle. Ses principales oeuvres sont “Andromaque” (1667), “Britannicus” (1669), “Bérénice” (1670), “Bajazet” (1672), “Mithridate” (1673), “Iphigénie” (1674), “Phèdre” (1677), “Esther” (1689), “Athalie” (1691). Il a écrit une seule comédie, “Les Plaideurs” (1668).
Secteur d'activité : arts et lettres, littérature et théâtre
Période historique : XVIIe siècle
Sur wikipédia : Jean Racine [https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Racine]