Richier, Ligier

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Biographie : Sculpteur Fils d'un “ymagier”, Ligier Richier commence sa carrière à Saint-Mihiel. En 1535, il y achète une maison, qu'il décore d'un plafond à caissons en terre cuite, toujours en place, et d'une cheminée au linteau à rare décor de draperie (remontée dans la mairie d'Han-sur-Meuse). Il devient vite sculpteur et est attaché à la cour de Lorraine. Converti au protestantisme, il quitte la Lorraine en 1563 et s'exile à Genève. Les historiens de l'art lui attribuent une dizaine de sculptures d'inspiration essentiellement religieuse, réalisées dans les années 1530-1560. Citons les “calvaires aux larrons” de l'église de Briey et de l'église Saint-Etienne de Bar-le-Duc, le groupe de la pâmoison de la Vierge de l'église Saint-Mihiel, de Saint-Mihiel, la célèbre mise au tombeau de l'église Saint-Etienne de Saint-Mihiel. On lui doit aussi deux chefs-d'oeuvre de la statuaire funéraire, la statue (transi) surmontant le tombeau du coeur et des entrailles de René de Chalon, Prince d'Orange (église Saint-Etienne de Bar-le-Duc), et le gisant de Philippa de Gueldre (Musée lorrain à Nancy). L'oeuvre de Richier, encore marquée par le gothique finissant (modelé du corps humain et traitement des visages creusés et douloureux) est déjà teintée des prémices de la Renaissance (décor monumental).

Secteur d'activité : arts et lettres, sculpture
Période historique : Renaissance