Simon, Jules François Simon Suisse, dit Jules

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Biographie : Homme politique et philosophe Ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure, agrégé de philosophie, Jules Simon assure la suppléance de Victor Cousin, dont il est l'élève, à la Sorbonne à partir de 1839. Républicain (modéré), il est élu à l'Assemblée constituante en 1848. Il refuse de prêter serment en 1852, s'éloigne de la vie politique et de l'enseignement. Il est élu, comme opposant à l'Empire au Corps législatif de 1863, et réélu en 1869. Il joue un grand rôle dans la proclamation de la République, le 4 septembre 1870, et est ministre de l'Instruction publique du gouvernement de la Défense nationale. Président du Conseil et ministre de l'Intérieur le 13 décembre 1876, il est renvoyé le 16 mai 1877 par Mac-Mahon, qui le juge trop républicain. Il est sénateur inamovible à partir de 1875, et s'oppose à Jules Ferry, qui lui reproche son conservatisme ! Poursuivant, parallèlement à sa carrière politique, ses activités littéraires, il laisse de nombreux ouvrages de philosophie et entre à l'Académie des Sciences morales et politiques (1863) et à l'Académie française (1875).

Secteur d'activité : politique, hommes politiques
Période historique : Troisième République

Sur wikipédia : Jules Simon [https://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Simon]