Monument aux morts de 1870 ou Monument aux Enfants d'Eure-et-Loir
Date de création :
1901
Date d'inauguration :
1901
Type d'oeuvre :
groupe ; ensemble
Matériaux : bronze ; pierre
Sculpteur(s) :
Allouard, Henri (Paris 1844 - Paris 1929) ;
Loiseau-Bailly, Georges (Faix-Sauvigny-les-Bois, Yonne 1858 - Paris 1913) ;
Eugène-Jean Boverie (Paris 1869 - Paris 1910) ;
Cirasse, Joseph (Chartres 1853 - ? 1926)
Fondeur :
Gasne, Louis
( - ) ;
Nénot Henri-Paul (1853-1934)
( - )
Inscriptions : sur la culasse du canon, dans le groupe central : H. ALLOUARD 1901 ; sur la bouche du canon : THIEBAUT FRERES Fondeur / L. GASNE Succr
sur la plinthe du soldat de gauche, à sa droite : E. BOVERIE ; à sa gauche : THIEBAUT FRERES Fondeur / L. GASNE Succr
sur la plinthe du soldat de droite, à sa droite : THIEBAUT FRERES Fondeur / L. GASNE Succr ; à sa gauche : G. Loiseau-Bailly
sur le fronton: RF / A LA MEMOIRE / DES ENFANTS D’EURE-ET-LOIR / MORTS POUR LA PATRIE / RF ; à l’arrière : L’AN MDCCCCI. EMILE LOUBET ETANT PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE / CE MONUMENT / ERIGE PAR LE GOUVERNEMENT / ET PAR LESCITOYENS D’EURE-ET-LOIR / A ETE INAUGURE LE XXVII OCTOBRE EN PRESENCE DE / JOSEPH CAILLAUX MINISTRE DES FINANCES / EMLE LABICHE SENATEUR PRESIDENT DU CONSEIL GENERAL / GEORGES FESSARD MAIRE MDE CHARTRES / H. P. NENOT A. MOUTON ARCHITECTES
à l’arrière, sur le pilastre de gauche : E. LANGLOIS ENTR.
Historique : 1895 : un comité est constitué sous la présidence de Labiche, sénateur, président du Conseil général, dans le but d’ériger un monument à la mémoire des victimes de la guerre franco-allemande. D’autres comités sont constitués dans chaque arrondissement et dès le 3 avril, la ville vote une première subvention de 1 000 F.
1898 : l’Etat s’engage à contribuer pour une somme égale au total des souscriptions recueillies à condition que les travaux soient exécutés sous sa direction.
1900 : le projet est adopté après de longs pourparlers.
1901 : 27 octobre, inauguration en présence de Joseph Caillaux, ministre des Finances originaire de Chartres, et de Paul Deschanel, député, président de la Chambre.
1942 : 22 au 23 novembre, des dégradations étant commises dans la nuit, les occupants allemands sont soupçonnés.
Description : H. 10 m. La République, inspirée de la Marseillaise de Rude, indique la direction à prendre pour la défense : la frontière de l’Est. L’artilleur est de Georges Loiseau-Bailly et le fantassin (mobile) d'Eugène Boverie.
Oeuvres en rapport : 1897, Paris, Salon (SAF), maquette, n° 19
Allouard a participé au monument de 1870 de Nantes en 1896
Source : Fonds Debuisson
Archives nationales, F/21/4286
Documentation du musée d’Orsay
1981, relevé sur le terrain par l’équipe scientifique
2002, relevé sur le terrain de l’équipe scientifique
2002, 3 avril, communication écrite de Mme Etiennette, Chartres, Archives municipales
Bibliographie : 1986, Le Normand-Romain, Antoinette ; Pingeot, Anne ; Hohl, Reinhold ; Rose, Barbara ; Daval, Jean-Luc, La Sculpture. L’aventure de la sculpture moderne - XIXe et XXe siècle, Genève, Skira, p. 79
1989, Paris, Quand Paris dansait avec Marianne, 1789-1889, Paris, musée du Petit-Palais, Thérèse Burollet, Daniel Imbert, Guénola Groud, p. 95 fig. 73.
2015, Chambrion Matthieu, Statues dans la ville. Un musée à ciel ouvert en Centre-Val de Loire, Cahiers du Patrimoine 110, Inventaire général du patrimoine culturel, Lyon, éditions Lieux Dits, p. 45
Identifiant : 1024
Localisation à l'origine
France, Centre-Val de Loire, Eure-et-Loir, Chartres, angle de la place du Châtelet et de la promenade des Charbonniers
Localisation actuelle
France, Centre-Val de Loire, Eure-et-Loir, Chartres, place des Epars
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