Monument à Jules Ferry
Monument à Jules Ferry
Monument à Jules Ferry
Monument à Jules Ferry
Monument à Jules Ferry
Monument à Jules Ferry
Monument à Jules Ferry
Monument à Jules Ferry
Monument à Jules Ferry
Monument à Jules Ferry
Monument à Jules Ferry
Monument à Jules Ferry
Monument à Jules Ferry
Monument à Jules Ferry
Monument à Jules Ferry
Monument à Jules Ferry
Monument à Jules Ferry
Monument à Jules Ferry
Monument à Jules Ferry

Monument à Jules Ferry


Date de création : 1906 Date d'inauguration : 1910
Type d'oeuvre :
groupe
Matériaux :
marbre
Sculpteur(s) :
Michel, Gustave (Paris 1851 - Paris 1924)
Personnage(s) représenté(s) :
Ferry, Jules (Saint Dié, Vosges 1832 - Paris 1893)
Architecte :
Blondel Charles (1872-1912) (Paris 1872 - 1929)
Inscriptions :
sur la plinthe inférieure gauche : 1906-1910 G. MICHEL ; aux angles de la tribune : R.F. ; sur les papiers montrés par Jules Ferry : LOIS / SUR L’ENSEIGNEMENT ; sur la table tenue par le jeune homme : TUNISIE TONKIN MADAGASCAR ; sur le ruban, derrière l’institutrice : 1832-1893
sur le socle devant : JULES FERRY / 1832-1893 ; au revers : CE MONUMENT / A ETE ELEVE PAR SOUSCRIPTION NATIONALE / OUVERTE PAR / LA LIGUE FRANCAISE DE L’ENSEIGNEMENT, / DEUX MILLIONS D’ENFANTS DES ECOLES LAIQUES / ONT CONTRIBUE CHACUN / PAR UN SOU
Historique :
1906 : la ligue française de l’enseignement prend l’initiative d’ouvrir une souscription nationale pour élever un monument à Paris en hommage à J. Ferry. Pour en assurer le succès, des conférences sont organisées, notamment à la Sorbonne. Le Comité d’honneur présidé par Armand Fallières, président de la République compte 86 personnes et le Comité d’exécution 125. Gustave Michel est choisi.
1906 : 20 novembre, le bureau examine son projet.
1907 : 30 juin, pose de la première pierre, fête des écoles consacrée à la commémoration du vingt-cinquième anniversaire des lois scolaires de 1882.
1910 : après le Salon, érigé en automne, allée de la Convention.
1910 : 20 novembre, inauguration avec 1500 enfants - deux par arrondissement - représentant les deux millions de jeunes souscripteurs.
1979 : enlèvement proposé par l’architecte du Louvre pour redonner au jardin l’aspect XVIIIe. Sans suite.
1992 : restauré.
Description :
“La République française à la robe bordée d’épis, de coquelicots et de marguerites, écartant les derniers voiles de l’ignorance, amène l’enfant à l’école et montre à Jules Ferry son oeuvre” (Bulletin de la Ligue française de l’enseignement, 1910, p. 513). Jules Ferry tourne le dos aux Tuileries dont il avait fait voter la destruction des ruines en 1882..
Expositions :
1910, Paris, Salon (SAF), n°3877
Oeuvres en rapport :
1907, Etude de tête pour la République, Paris, exposition Prix du Salon et Boursiers de voyage, n° 1, p. 90 Monument à Jules Ferry à Saint-Dié par Mercié (refondu), à Tunis, en Indochine. Buste par Guillaume à Versailles (RF 735) et sur la façade de l’école rue Camou. Buste par Puech au Sénat, 1916 (LUX 416)
Source :
Fonds Debuisson
Archives nationales F/21/2413, 2414, 4328, 6257 ; 64/AJ/237
Documentation du musée d’Orsay, photographies AP juillet 76 ; 82 MOP 65 ; 04 AP 168-33
2025, relevé sur le terrain par l'équipe scientifique
Bibliographie :
1906-10, Bulletin de la Ligue française de l’enseignement : nombreux articles, listes des comités, des souscripteurs
1910, La Construction moderne, t. 26, p. 102 (83 AP 441-28A)
1910, L’Illustration, II, p. 48, 366
1910, Le Monde illustré, 14 mai, p. 321
1910, Le Petit Journal, 4 décembre “Le défilé des enfants en costumes des anciennes provinces à l’inauguration du monument Jules Ferry”
1913, L’Illustration, 29 novembre, “Les statues de Paris”, p. 414-418.
1917, Taft Lorado, Modern Tendencies in Sculpture, The Scannon lectures for 1917, The Art Institute of Chicago, fig. 85
1931, L’Illustration, 27 juin, p. 327 “Le cinquantenaire de l’école laïque”
1959, Réau Louis, Histoire du vandalisme. Les monuments détruits de l’art français, Hachette, t. II, p. 258 “L’occupation allemande, de 1940 à 1944 nous a débarrassés d’un certain nombre d’effigies en bronze qui faisaient peu d’honneur à la capitale de l’art moderne : c’est le seul service que, sans le vouloir, les envahisseurs aient rendu à Paris. Mais ils n’en voulaient qu’aux bronzes convertibles en canons et ils nous laissèrent généreusement pour compte les redingotes en pierre de Gambetta, de Jules Ferry et de Waldeck-Rousseau”.
1986, Bresc, Geneviève, Pingeot, Anne, Sculptures des jardins du Louvre, du Carrousel et des Tuileries, Paris, RMN, notes et documents n° 12, t . I, p. 149,153, 188, II, n° 283, p. 339-340
1986, Chevillot, Catherine, « VII, 1 Le socle », "Pourquoi tant de sculptures ?" La Sculpture française au XIXe siècle, Paris, Grand Palais, RMN, p. 242-251, fig. 282
1989, Hargrove, June, Les Statues de Paris,Paris, éditions Albin Michel, p. 111, 122, 128, 144 et p. 123, 137, 150, 157, 194, 198, 199, 226, 256, 301, 333
1973, Kjellberg, Pierre, Le guide des statues de Paris, Paris, La Bibliothèque des Arts, 2e édition en 1988 (Le nouveau guide des statues de Paris, Paris, La Bibliothèque des Arts)
2018, Lalouette, Jacqueline, Un peuple de statues. La célébration sculptée des grands hommes (France 1801-2018), photographies de Gabriel Bouyé, Paris, Mare & Martin, p. 64, 195, 219, 222, 223, 250, 283, 303, 313, 314, 365, 416, 450, 458, 473, 494, 497, 506
 
Identifiant :
5268
Localisation à l'origine
France, Ile-de-France, Seine, Paris, 1er arr., jardin des Tuileries
Localisation actuelle
France, Ile-de-France, Seine, Paris, 1er arr., jardin des Tuileries

ark : ark:/59510/cd000000002kmt6qf

Ark : ark:/59510/cd000000000050870