Monument au maréchal Galliéni
Date d'inauguration :
1926
Type d'oeuvre :
statue ; haut-relief
Matériaux : bronze ; pierre
Sculpteur(s) :
Boucher, Jean (Cesson, Ille-et-Vilaine 1870 - Paris 1939)
Personnage(s) représenté(s) :
Gallieni, Joseph Simon
(Saint-Béat 1849 - Versailles 1916)
Inscriptions : sur le piédestal, à l’avant : AU MARECHAL GALLIENI / LA VILLE DE PARIS / CE MONUMENT A ETE ERIGE A LA SUITE D’UNE / SOUSCRIPTION PUBLIQUE ORGANISEE PAR / LA LIGUE MARITIME ET COLONIALE FRANCAISE
au revers : J'AI RECU LE MANDAT DE DEFENDRE PARIS / CONTRE L'ENVAHISSEUR / CE MANDAT JE LE REMPLIRAI JUSQU'AU BOUT / PARIS LE 3 SEPTEMBRE 1914 / GALLIENI
Historique : 1920 : la Ligue maritime et coloniale constitue un comité pour ériger un monument au général Galliéni. Une souscription est ouverte. Le comité reçoit également des subventions de la Ville de Paris.
1922 : une commande au sculpteur Bénet est passée. Le comité considère que le monument a des proportions trop modestes pour Paris. Il est érigé en 1924 à Trilbardour (Seine et Marne) face aux champs de Bataille de l’Ourcq. Finalement le travail est confié au sculpteur Jean Boucher. Le coût est de 300 000 F.
1923 : nombreuses discussions pour trouver un emplacement digne du général. L’esplanade des Invalides, objet des voeux du comité, est classée parmi les sites et les monuments naturels de caractère artistique.
1924 : 14 avril le conseil municipal donne son accord pour que la statue soit placée sur l’esplanade, sur un terre-plein côté Seine.
1926 : des raisons techniques (poids du monument), invoquées par la Compagnie de Chemin de Fer, entraînent une nouvelle étude. Le monument est légèrement déplacé.
1926 : 11 juillet, inauguration.
1927 : vandalisé par des pacifistes.
1937 : transfert place Vauban car l’esplanade est utilisée pour l’Exposition internationale de 1937.
2020 : 16 juin, "Déboulonnons le récit officiel""Dans un musée""Etat responsable"
Propriétaire : Ville de Paris ; 2021 Carto/Paris un musée de sculptures à ciel ouvert
Description : H. 2,50 m. Les allégories du socle - Paris, le Tonkin, le Soudan et Madagascar (trois nations colonisées) sont représentées par des "physionomies ethniques" (June Hargrove, p. 263).
Françoise Vergès y voit un homme blanc porté par des femmes racisées.
Oeuvres en rapport : Bronze de Bénet à Trilbardour, face au champ de bataille de l’Ourq
Source : Fonds Debuisson
Direction des Affaires Culturelles de la Ville de Paris, Conservation des Œuvres d'Art Religieuses et Civiles, dossier GALLIENI
Documentation du musée d’Orsay ph. AP 1977 ; couleur citation extrait d'Ivan Argote (Bogota, Colombie 1983) prix Marcel Duchamp 2022 au Centre Pompidou ; couleur ph. AP 29.7.2023
1979, Lanfranchi, Jacques, Statues de Paris, thèse de doctorat de IIIe cycle, sous la direction de Maurice Agulhon
2012, Garcia, Claire, La statuaire publique en France pendant l’entre-deux-guerres : réalités et enjeux, thèse de Doctorat, Paris Ouest Nanterre la Défense, cat., p. 35
Bibliographie : 1973, Kjellberg, Pierre, Le guide des statues de Paris, Paris, La Bibliothèque des Arts, 2e édition en 1988 (Le nouveau guide des statues de Paris, Paris, La Bibliothèque des Arts)
1989, Hargrove, June, Les statues de Paris, Paris, éditions Albin Michel, p. 263, 264, 266, 267, 280
2021, Lalouette Jacqueline, Les statues de la discorde, Paris, Passés composés / Humensis, p. 103, 108, 119-123.
2022, Ivan Argote (Bogota, Colombie 1983 -) prix Marcel Duchamp 2022 au Centre Pompidou = enlèvement de la statue de Galliéni.
Identifiant : 5503
Localisation à l'origine
France, Ile-de-France, Seine, Paris, 7e arr., esplanade des Invalides
Localisation actuelle
France, Ile-de-France, Seine, Paris, 7e arr., place Vauban
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