Monument à Joachim du Bellay
Date d'inauguration :
1894
Type d'oeuvre :
statue
Matériaux : bronze
Sculpteur(s) :
Léofanti, Adolphe (Rennes 1838 - Rennes 1890) ;
Alfred Benon (Saumur 1887 - Limeil-Brévannes, Seine-et-Oise 1965)
Personnage(s) représenté(s) :
Du Bellay, Joachim
(Liré 1522 - Paris 1560)
Architecte :
Moriceau Pierre
(? - ?) ;
Ecole d’art et métiers, Angers
(? - ?)
Inscriptions : sur la base : LEOFANTI
sur le piédestal, face principale : JOACHIM DU BELLAY / 1522-1560
sur le piédestal, à l’arrière : JOACHIM DU BELLAY / 1522-1560
sur une banderole en bronze : LA BRETAGNE ANGEVINE
sceau du fondeur, sur la base, à gauche : ECOLE D'ART ET METIERS A ANGERS / 1894
Historique : 1886 : Léon Séché, écrivain breton et angevin, propose à son ami sculpteur Léofanti de réaliser le modèle d’un monument à du Bellay.
1887 : la statue en plâtre exposée au Salon est acquise par l’Etat pour Ancenis.
1890 : aucun comité n’est encore formé et le sculpteur demande que sa statue soit déposée au musée de Rennes. Il meurt quelques mois plus tard.
1893 : un comité breton-angevin présidé par Séché est constitué. L’idée d’ériger à Ancenis une statue de du Bellay surprend un peu les habitants d’Ancenis car il n’y est pas né.
1894 : 2 février le conseil municipal décide que la statue sera placée sur le vieux port.
1894 : 3 avril, le conseil général refuse d’accorder une subvention considérant que du Bellay appartient avant tout à l’Anjou. Mais les arguments de Séché finissent par infléchir les Angevins. Le maire de Liré est membre du comité de patronage. Le plâtre est transféré pour la fonte à Angers aux frais du ministère du Commerce.
1894 : 2 septembre, inauguration en présence d’Armand Silvestre, inspecteur des Beaux-Arts, José-Maria de Hérédia et Ferdinand Brunetière. Pendant huit jours, fêtes, congrès et manifestation diverses se succèdent.
1942 : la statue est réquisitionnée mais l’entreprise chargée de son enlèvement la garde cachée jusqu’à la Libération.
1945 : 17 juin, elle est replacée sur son socle. Le monument de remplacement, commandé au sculpteur Alfred Bénon, est attribué à la commune de Liré.
vers 1960 : la statue est déplacée de quelques mètres dans le square de l’Eperon et placée sur un nouveau socle.
Description : H. 3,83 dont statue H. 2 ; L. 0,89 ; P. 0,80 et piédestal H. 1,84 ; L. 1 ; P. 1 m. Du Bellay tient “les Regrets” dans la main. Le socle en granit blanc est orné à droite et à gauche d’une hermine d’or. Le poète regarde vers Liré son village natal situé sur la rive opposée.
Oeuvres en rapport : 1887, Paris, Salon (SAF), n° 4200, plâtre.
Rennes, musée des Beaux-Arts, modèle en plâtre, dépôt 1890, détruit
Source : Fonds Debuisson
Archives nationales : F/21/4815 ; Loire-Inférieure, dossier blanc, F1CI 154, érection autorisée par décret du 11 avril 1894
Documentation du musée d’Orsay
2002, 28 novembre, communication écrite de M. Tobie, Maire d’Ancenis
2002, Prével-Montagne, Corinne, La représentation des grands hommes dans la sculpture publique commémorative en Bretagne 1685-1945. Les pratiques, les sculpteurs, leurs œuvres, Thèse de Doctorat Rennes 2 sous la direction de Jean-Yves Andrieux, quatre volumes, t. IV, cat.LA. 2, p. 210-213
Bibliographie : 2018, Lalouette, Jacqueline, Un peuple de statues. La célébration sculptée des grands hommes (France 1801-2018), photographies de Gabriel Bouyé, Paris, Mare & Martin, p. 76, 132, 140, 148, 294, 448, 449, fig. 229, 503, 579.
s.d., Langlois, Monique, “2 septembre 1894 inauguration de la statue de Joachim du Bellay à Ancenis”, dans Bulletin de l'Association de Recherche sur la Région d'Ancenis, n°8
Identifiant : 2277
Localisation à l'origine
France, Pays-de-la-Loire, Loire-Atlantique, Ancenis, square de l’Eperon, anciennement square Joubert
Localisation actuelle
France, Pays-de-la-Loire, Loire-Atlantique, Ancenis, square de l’Eperon, anciennement square Joubert
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